Neige, que reste-t-il de nos hivers ?

En écriture / solo pour l’espace public, ode aux espaces blancs…

UN JOUR VIENDRA…

Crédit photo : Eric Trescazes.

Neige est un projet qui tout d’abord raconte. Nos histoires.

Pour allumer les confluences et les nostalgies qui se ressemblent.

C’est une ôde au souvenir, un témoignage d’abandon, une métaphore vivante de disparition, le constat d’un adieu. Mais s’il nous est permis de sombrer dans la  tristesse des jours perdus c’est qu’alors d’autres temps nous ont ravis de beautés fulgurantes, de secondes insoupçonnablement précieuses.

Neige prend sa source dans les paysages blancs, constructeurs de rêves, fondations d’espoirs.

Dans une réalité plus substantielle, elle est la mise en relation d’un phénomène éphémère et de l’émotion forte qui en découle.

L’instant magiquement suspendu d’un horizon qui se recouvre, d’une pointe qui devient courbe, d’un vide qui devient plein.

Transformation divine, texture ouateuse, atmosphère d’un temps qui s’arrête, c’est la reflexion qui s’invite.

Ainsi je voudrais savoir, que se passe-t-il quand les flocons n’arrivent pas, ou plus? De quelles couleurs sont tes souvenirs d’espoirs s’ils ne sont pas blancs?

Quelle est ta définition de la hauteur, toi qui ne connaît pas la montagne ?

Dans un premier temps je voudrais croiser les histoires, apprendre, comprendre, en partant de la mienne pour aller vers les autres. Explorer les définitions de la neige, ses représentations populaires. Et questionner nos rapports à l’hiver qui peu à peu nous quitte.

Une enquête est donc prévue.

Et ensuite infuser.

Et après libérer.

Et puis danser.

Et pour finir partager.

>> « neige, que reste-t-il de nos hivers? » est une rivière qui prend son temps et se dépose peu à peu, c’est l’envie d’une épopée solo dans le grand univers de l’espace public. Elle ne s’installe pas dans une productivité établie, c’est un fil qui se tisse, peu à peu, et qui verra le jour quand le jour l’accueillera.

Équipe artistique:

  • chorégraphie/écriture: Laurie Sautedé
  • regard extérieur: François Rascalou